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Champagnes : nos 5 millésimes d'exception préférés
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The Good Champagne 2/5 : nos 5 millésimés confidentiels favoris

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A l'approche des fêtes de fin d'année The Good Life a sélectionné 5 champagnes d'exception pour sublimer votre réveillon et votre soirée du nouvel an. On ne connaît pas forcément ces maisons de champagne, qui souvent brillent par leur discrétion. Et pourtant, leurs vins sont magnifiques.

1. Ample et élégant. Salon, Blanc de Blancs Brut, 2007. Ce champagne est tellement rare qu’il alimente l’imaginaire des amoureux des bulles. Il n’est produit que lors des années vraiment exceptionnelles. Depuis 1900, il n’y a eu que 41 millésimes qui ont eu le droit d’être mis en bouteille. Et quand c’est le cas, la production varie entre 50 000 et 80 000 bouteilles pour l’ensemble du marché mondial. Une goutte de chardonnay dans un univers d’effervescence ! Car ce champagne incarne la quintessence du Mesnil, un village dont les vignes de chardonnay sont classées en grand cru. Ce vin a une ampleur et une complexité remarquables. En bouche, il est vineux comme le sont les plus grands vins blancs. La finale est tonique, mais sans aucune agressivité. Tout est dans l’élégance et le port altier ! Prix : 390 €.

Prix : 390 €.
Prix : 390 €. DR

2. Intense et gourmand. Bollinger, R.D. 2004. Extra Brut A ceux qui pensent que le champagne vieillit mal, voici la preuve du contraire. Ce Bollinger a patienté près de quatorze longues années en cave avant d’être dégorgé (d’où le « R.D. », pour « récemment dégorgé »). Le dégorgement consiste à débarrasser les bouteilles des levures accumulées pendant la fermentation et d’en refaire le niveau avec du vin de la même cuvée ou une liqueur de dosage, mélange de vin et de sucre, quelques mois avant de les commercialiser. Pour ce flacon, la liqueur a été très faiblement dosée, afin de préserver au maximum les caractéristiques du terroir dont le vin est issu. Il développe des arômes de fruits secs saupoudrés d’épices exotiques. La bouche est intense et pleine. Le fruit est d’une belle maturité, porté par une finale tout en gourmandise.

Prix : 250 €.
Prix : 250 €. DR

3. Fruits secs et miel. Thiénot, La Vigne aux Gamins, 2006. Il faut être un peu nostalgique et poète pour donner à une cuvée un tel nom de baptême. C’est l’hommage d’un homme, Alain Thiénot, le fondateur de la maison, à ses enfants, Stanislas et Garance. On les imagine facilement courir entre les rangs de vignes de chardonnay du petit village d’Avize lorsqu’ils étaient petits. Pour ce millésime 2006, n’ont été produites, à partir de vieilles vignes âgées de plus de 60 ans, que 3 614 bouteilles. La robe est d’un or légèrement patiné par les aiguilles du temps. La bouche est un mélange subtil de fruits secs et de fleurs blanches. La finale se termine sur des notes de miel d’acacia et une légère senteur d’agrumes lui procure de la vivacité.

Prix : 120 €.
Prix : 120 €. DR

4. Fin et lumineux. Krug, Clos du Mesnil, 2004. La maison Krug est une pépite très respectée en champagne. Cette vénérable institution travaille toujours de la même manière depuis sa création, en 1843, par Johann‑Joseph Krug. Les différents crus sont vinifiés séparément dans des fûts anciens de 205 litres. L’assemblage est ensuite un art parfaitement maîtrisé par Eric Lebel (le chef de cave) et ses équipes. Le Clos du Mesnil est une planète à part, car il est composé d’un seul cépage (le chardonnay) provenant d’un seul terroir. Il n’a été produit que 12 548 bouteilles et 500 magnums en 2004. C’est un champagne intense, avec de la tension, de la luminosité et un nez citronné. La bouche réussit l’exploit d’allier l’horizontalité et la verticalité, avec un fruit mature, dans un premier temps, puis des zestes de gingembre sur la finale. L’élégance et la finesse sont les deux caractéristiques de ce champagne hors norme.

Prix : 800 €.
Prix : 800 €. DR

5. Complexe et fruité. Bruno Paillard, Cuvée NPU (Nec Plus Ultra), 2002. Cette maison a su s’imposer depuis sa création, en 1981, sur les plus belles tables étoilées du monde. Son propriétaire, Bruno Paillard, a parfaitement compris l’importance des terroirs pour élaborer de très grands champagnes  et s’approvisionne sur les plus belles parcelles, avec un faible pour le chardonnay. Pour cette cuvée NPU, rien n’est trop beau. « C’est la volonté de produire, quels que soient le coût et les contraintes, le plus grand vin de champagne », affirme‑t‑il. Cette cuvée est née sous une excellente année, et seulement 6200 bouteilles et 300 magnums en ont été proposés à la vente. Ce vin est complexe, avec une robe d’un or profond légèrement patinée par le temps. Il est sur des arômes de fruits noirs, de poire, de fruits à chair jaune. Il se veut horizontal avant de prendre son envol en bouche, long et profond avec une pointe d’agrumes et d‘épices.

Prix : 180 €.
Prix : 180 €. DR

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