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Une journée à bord de l'Audi etron
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VIDEO : Une journée au volant de l’e-tron, l’électrique selon Audi

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Audi débarque sur le marché de la voiture 100 % électrique avec un SUV baptisé e-tron. Le temps d'une journée ensoleillée, Olivier Reneau nous emmène sur les routes de la forêt de Fontainebleau, à la découverte de ce gros bébé silencieux aux 360 ch et 2,5 tonnes. En route.

Après deux incursions dans le rechargeable avec les hybrides A3 et Q7 e-tron, Audi entre pleinement dans la danse des véhicules électriques avec le SUV e-tron. Un bolide silencieux doté d’une transmission intégrale composée de deux moteurs dont 170 ch à l’avant et 190 ch sur l’essieu arrière pour un total de 360 ch. Le minimum pour mouvoir ce beau bébé de 2,5 tonnes sur une distance comprise entre 320 et 400 km selon les conditions. Voilà pour les données de bases. Côté design, la marque aux anneaux, à l’inverse de certains concurrents, ne sort pas des sentiers battus pour son passage à l’électrique. A première vue, le SUV s’insère parfaitement dans la gamme Q quelque part entre les modèles 5 et 7 avec des faux airs d’A6 All Road. On notera tout de même que la face avant n’est plus perforée puisque il n’y a rien à refroidir sous le capot. Surtout, l’e-tron aborde deux étranges appendices en lieux et place des rétroviseurs latéraux : des caméras et capteurs avec une retransmission vidéo sur des écrans tactiles en haut des portières avant du véhicule. Pour le reste rien de neuf au soleil, Audi sait parfaitement comment faire une belle voiture et n’entend pas tout chambouler pour un changement de motorisation.

Sur les routes ombragées de la forêt de Fontainebleau en région parisienne

Sur la route la belle se comporte à merveille et on apprécie bien sûr le silence royal qui règne à son bord. Côté technologie, cette e-tron s’apparente davantage à un avion qu’à une voiture avec ses écrans tactiles et ses différents paramétrages dont il faudrait plus d’une journée pour en faire le tour, de l’aveu même d’un représentant de la marque. Un poil désopilant pour les réfractaires au tout numérique. On perd du temps et d’énergie (sic) à désactivé ceci, brancher cela, appliquer tel ou tel conseil pour récupérer quelque pourcentage de batterie et donc quelque précieux kilomètres d’autonomie. En coupant la climatisation on gagne une vingtaine de km… La belle affaire en pleine canicule parisienne en 2019. Cela dit avec 320-350 kilomètres de distance parcourable, l’e-tron reste dans la moyenne de ces concurrentes surtout quand on prend en compte son poids énorme. Et si on appréhende la panne de batterie c’est surtout parce que l’électrique en France en est encore à ses balbutiements et que les bornes de recharges super rapide en ville ou sur les aires d’auto-routes sont encore rares (quand elles fonctionnes). Un problème qui devrait peu à peu se résoudre compte tenu du grand nombre de modèle 100 % électrique qui devrait débarquer chez les grands constructeurs dans les années à venir.

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