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Corée du Sud Oceanix une ville flottante et écolo au large de Busan - the good life
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Architecture

Corée du Sud : Oceanix, une ville flottante et écolo au large de Busan

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Les Nations Unies et la start-up Oceanix présentent, en collaboration avec BIG et Samoo, leur premier projet « concret » de ville flottante près de Busan, en Corée du Sud.

Alors que de nombreuses métropoles sont menacées de disparition à cause de la montée des eaux, conséquence directe du réchauffement climatique, l’ONU via ONU-Habitat a décidé de soutenir une start-up très ambitieuse baptisée Oceanix, chargée d’imaginer des cités sur l’eau et répondre ainsi aux futurs problèmes de logement dans les grandes villes côtières.

En 2019, la jeune entreprise fondée par Marc Collins Chen, ancien ministre du tourisme en Polynésie, dévoilait la première projection en 3D de sa ville flottante, imaginée en collaboration avec le starchitecte Bjarke Ingels et son studio BIG. L’info a fait grand bruit et un premier prototype aurait du voir le jour au large de New York.

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Finalement, la première « Oceanix City » grandeur nature verra le jour en Corée du Sud, sur les côtes de la cité portuaire de Busan, deuxième ville la plus peuplée du pays. A la baguette, toujours les mêmes acteurs, Oceanix, forcément, ONU-Habitat et BIG, auxquels vient s’ajouter Samoo, des architectes locaux.

Oceanix Busan est composée de trois plateformes reliées entre elles par des ponts.

Une « Living Platform » pour les logements, les commerces de bouche et de première nécessité (les essentiels donc…), une « Research Platform » qui abrite les scientifiques, biologistes marins et acteurs de la green economy et une « Lodging Platform » axée sur l’éco-tourisme et l’agriculture. Aucun building ne dépasse 25 mètres de haut et 5 étages.

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Oceanix a fait en sorte que son premier complexe produise l’intégralité de l’énergie dont il a besoin, notamment via des panneaux photovoltaïques. La ville flottante se doit d’être à la pointe de l’agriculture urbaine, le recyclage (objectif zéro déchets !) et le traitement des eaux de mer, pluie et usées. L’ensemble couvre 6 hectares et peut accueillir jusqu’à 12 000 habitants. Les travaux pourraient débuter en 2023.


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