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Transport

Kelekona, un « bus volant » électrique pour relier LA et San Francisco ?

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La start-up new-yorkaise Kelekona a dévoilé son concept de eVTOL (avion électrique à décollage et atterrissage vertical) capable de relier les deux mégalopoles californiennes en une heure, sans kérosène et sans aéroport.

Des projets d’eVTOL (taxis volants, drones de transport etc…), il en sort un par jour. Si on devait écrire sur chaque nouveau concept, on pourrait changer de nom pour The Good Voiture Volante. Alors, il faut faire le tri et sélectionner ceux qui arrivent à se démarquer. Le dernier en date est développé par Kelekona. Alors que l’écrasante majorité des projets d’eVTOL se limitent à une dizaine de places au maximum – le plus souvent deux ou trois… – cette jeune firme new-yorkaise prend le parti d’un appareil capable de transporter 40 passagers ou plus de quatre tonnes de marchandise.

Kelekona promet que son bus volant pourra relier San Francisco et Los Angeles en une heure. Un peu moins qu’en avion, mais surtout sans kérosène. L’appareil est alimenté par des batteries au lithium démontables, pour éviter les recharges entre les trajets.

www.kelekona.com
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Et sans aéroport. Pour décoller et atterrir, cet eVTOL extra large semble avoir besoin d’une surface équivalente à un gros héliport. Les batteries de l’appareil Kelekona alimentent 8 réacteurs horizontaux pendant les décollage et atterrissage et verticaux en vol.

De nombreux points font cependant « tiquer » les observateurs, notamment chez New Atlas. Le design de l’appareil, d’une part, plutôt étrange et inspiré de la science-fiction, rond devant, plat et fuselé à l’arrière comme une soucoupe volante. Sa consommation d’énergie, d’autre part. Quelle serait la taille des batteries capables de propulser un appareil aussi lourd à une vitesse aussi élevée ? Quel serait le coût du développement de telles batteries ? Des questions auxquelles la start-up ne répond pas.

www.kelekona.com
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S’il ne s’agit, pour le moment, que d’un premier jet de la part de Kelekona, on peut également y voir un appel du pied à l’armée américaine, friande de ce type de projets. En annonçant son appareil comme pouvant être utilisé par le grand public, la start-up new-yorkaise s’assure une belle publicité pour attirer des institutions qui sauraient transformer l’idée – bien amenée par des visuels en 3D prometteurs… – en objet concret. Au petit jeu de la « voiture volante », Kelekona a au moins le mérite de se démarquer !


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