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Culture

The Good Playlist : la bande originale pop de l’hiver 2020

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The Good Life a un son. Cet hiver, écoutez ces six albums de 2020 et vous comprendrez pourquoi ! Quand la musique est bonne, on oublie tout… enfin, presque !

Labyrinth, Khatia Buniatishvili, Sony Music Entertainment. D’abord, elle est ultratalentueuse. Née en Géorgie (ex-URSS), mais française depuis 2017, elle est ensuite ultrajolie et ultrasensuelle et est aujourd’hui l’une des pianistes les plus sollicitées par les plus grandes salles du monde. Le dernier album de Khatia Buniatishvili est un diamant brut et un grand moment de bonheur quand on aime la musique classique. Elle a donné son premier concert à… 6 ans ! Aujourd’hui, elle nous enivre de jolies vibrations avec Labyrinth, son dernier album. La Diana Krall de la musique classique traverse les époques, de Chopin à Satie en passant par Malher. Avec un invité surprise… Ennio Morricone ! Un ravissement qui nous rend cette musique plus accessible… c’est tout son talent justement, et ce n’est pas donné à tout le monde.

Blue Umbrella, Burt Bacharach & Daniel Tashian, Big Yellow Dog Music. Burt Bacharach, vous connaissez ? Né en 1928 à Kansas City (Missouri, USA), ce pianiste et compositeur américain est le musicien préféré de Barack Obama. The Look of Love ?… c’est lui. Raindrops Keep Falling on My Head… c’est lui (et pas Sacha Distel), I’ll Never Fall In Love Again…. Yes aussi ! Il n’a pas enregistré d’album depuis 2005, et là… merveille des merveilles, il le fait avec Daniel Tashian… et c’est un chef-d’oeuvre absolu. Ecoutez The Bells of St. Augustine. Attention, vous allez l’écouter toute la journée comme moi. Ah ! là, là ! que c’est beau ! Ce type est un génie ! C’est son son, c’est sa marque et c’est son âme !

N’attendons pas, Vianney, Tôt ou tard. Vianney, je l’adore… Il arrive à exprimer simplement ce que je ressens sur le moment avec de très belles mélodies, parfois faciles ou simplistes, mais chantées avec la foi et avec des mots qui sonnent si juste. Pour de vrai, N’attendons pas, La Fille du Sud, J’ai essayé, Les Imbéciles, on a toujours envie de les chanter avec lui. Dans sa voiture, quand on est seul… on retrouve un peu de Goldman chez lui : « … si ce qu’on a semé n’a pas toujours poussé / J’ai essayé… ». Dans Beau papa, il s’inspire de la famille qu’il a recomposé avec la violoncelliste Catherine Robert… ça sent le vécu, c’est bateau ? Et alors, si ça vous fait du bien, c’est là le principal !

Some Kind of Peace, Olafur Arnalds, Universal. C’est le dernier album de l’Islandais Olafur Arnalds, Some Kind of Peace, un titre justifié qui sonne juste. Piano subtil et son juste, de la mélancolie et de l’épopée. Du pur bonheur à écouter un dimanche midi lorsqu’il pleut dehors… tranquille. Comme cela, la musique est très belle… Faites un feu de cheminée, servez-vous un bon verre de bordeaux… vous pouvez même buller et rêvasser tout l’après-midi… les grandes décisions se prennent comme ça. Cet Islandais est « ma-gique » !

Qu’en restera-t-il ?, Tim Dup, Columbia. Tim Dup incarne la jeune chanson française. A 25 ans, ce jeune homme a toutes les qualités pour taper dans l’oreille de ceux qui aiment la poésie et les jolies chansons mélancoliques. Il pratique le piano depuis l’âge de 7 ans et ses influences sont Ferré, Brel ou Moustaki. Son morceau Je te laisse est une merveille, l’album entier est un petit moment de plaisir à savourer tranquillement. Cela fait plaisir de voir ces jeunes avec autant de talent exploser. Ramasse le bonheur / Grise-toi d’interdits / Mais respecte les fleurs, les êtres… et la vie. C’est beau non ?

Gong !, Catastrophe, Tricatel. Vous connaissez probablement le groupe australien Parcels qu’on a tant écouté il y a trois ans… eh bien, téléchargez l’album Gong ! de Catastrophe, jeune groupe de la scène française qui explose en ce moment et mettez-vous sur Maintenant ou jamais, et vous aurez un morceau à la sauce australienne… mais en français ! Cela sonne très années 80 et c’est bien. Un album foisonnant et ambitieux qui nous propulse en quarante minutes dans un mariage entre Kendrick Lamar et Jacques Demy. Leurs inspirations : Gilberto Jil, Orelsan ou Arcade Fire. C’est génial et cela met réellement de bonne humeur pour la journée ! Retenez ce nom : Catastrophe.


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