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Moto : Panache, préparateur entre élégance et simplicité
Moto : Panache, préparateur entre élégance et simplicité
jchassagne

The Good Business

Moto : Panache, préparateur entre élégance et simplicité

The Good Business

Panache a réussi à faire parler de lui dès la présentation de sa première moto custom, une Yamaha XS 360 de 1977 renommée Falkor, sur laquelle Charles Murillon, le fondateur, a travaillé pendant deux ans.

Il ne s’attendait certainement pas à ça. En présentant son premier modèle, Charles Murillon, l’homme derrière Panache, a réussi à faire parler de lui partout dans le monde, de la presse moto spécialisée aux titres et sites généralistes plus lifestyle. Une exposition soudaine et internationale pour ce nouveau préparateur lyonnais.

La moto en question est une Yamaha XS 360 de 1977, véhicule personnel de Charles Murillon. Avant de décider d’y mettre sa patte,Il s’en servait quotidiennement . Ainsi, il a remonté et repeint le moteur, ajouté un disque de frein à l’avant, remplacé les éclairages par des LED, ajouté une batterie Antigravity au lithium, monté des pneus plus grands, refait la selle sur-mesure et sablé et thermolaqué le cadre, les jantes, la béquille entre autres.

La Falkor, première moto préparée par Panache.
La Falkor, première moto préparée par Panache. Josselin Trouilloud

Résultat ? la XS 360 conserve son look seventies mais gagne en élégance et en minimalisme. En revanche, elle change de nom et s’appelle désormais Falkor. Après deux ans de travail sur sa bécane, Charles Murillon lui a donné le nom du dragon dans l’Histoire sans fin de l’écrivain allemand Michael Ende. Joli clin d’œil !

L’Allemagne où il a appris le métier, lors d’un stage chez Diamond Atelier à Munich, pour son stage de fin d’étude alors qu’il était en école de commerce à Lyon. En effet, Charles Murillon n’était pas destiné à une carrière les mains dans le cambouis.

S’il a toujours été passionné par la mécanique, petit, il passait son temps à démonter et remonter ses jouets, plus tard il réparera lui-même ses motos et celles de ses amis, il va d’abord privilégier des études de commerce et travaillera comme consultant à Munich après son expérience chez Diamond. Il décide, il y a un peu plus de deux ans, de tout lâcher et utilise alors toutes ses économies dans la préparation de sa Yamaha XS 360. Panache est né !

Charles Murillon, fondateur de Panache.
Charles Murillon, fondateur de Panache. Josselin Trouilloud

5 questions à Charles Murillon, fondateur de Panache

The Good Life : Après le buzz de la Falkor, quel avenir pour Panache ? Vous devez crouler sous les demandes…
Charles Murillon :
J’ai reçu pas mal de demandes en effet, la plupart venant des Etats Unis. L’avenir proche de Panache ce sera de continuer de créer des motos de qualité, toujours avec ce style raffiné. Et pour les années à venir, j’ai beaucoup d’idées en tête, mais vous les découvrirez en temps et en heure !

TGL : Comment choisissez-vous les motos et comment se passe la relation avec les clients ?
C.M.
 : La première chose que je fais avec le client c’est de discuter de ses gouts, mais surtout de ce qu’il compte faire avec la moto : l’utiliser quotidiennement, seulement pour des balades le weekend, un peu de hors-piste, de la route, ou même l’exposer dans son salon. Une moto qui restera dans un salon et une qui roulera tous les jours même sous la pluie ne seront pas développées de la même façon. Une fois que l’on s’est mis d’accord sur le modèle et le style, je m’occupe de trouver la moto de base, d’en faire une moto unique, et quelques mois plus tard de l’envoyer au client.

C’est la Yamaha XS 360 de 1977 personnelle de Charles Murillon qui a servi de base à la Falkor.
C’est la Yamaha XS 360 de 1977 personnelle de Charles Murillon qui a servi de base à la Falkor. Josselin Trouilloud

TGL : Quelles sont les demandes les plus fréquentes ?
C.M.
 : Je reçois surtout des demandes de personnes qui ne connaissent pas vraiment le monde de la moto custom mais qui adorent le style et qui veulent leur propre machine. Ce qui me plait, c’est qu’ils n’ont pas d’idée fixe sur le résultat final. Ils aiment le style Panache et me font entièrement confiance pour les surprendre avec une machine qui leur correspond parfaitement. Je peux me laisser guider par ma créativité, plutôt que de suivre les instructions d’un client à la lettre.

TGL : Quelles sont vos motos de prédilection ?
C.M.
 : Je n’ai pas vraiment de préférence, j’aime tout autant les anciennes japonaises que les BMW ou Ducati toutes neuves par exemple. Mais en général ce sont les anciennes qui ont plus la côte chez les clients.

Depuis la présentation de la Falkor en début d’année, la machine est lancée et les commandes pleuvent sur le bureau de Charles Murillon.
Depuis la présentation de la Falkor en début d’année, la machine est lancée et les commandes pleuvent sur le bureau de Charles Murillon. Josselin Trouilloud

TGL : Justement, comment expliquez-vous l’amour de plus en plus de motards pour le rétro et les customs ?
C.M.
 : Ça c’est une bonne question qui mériterait certainement son propre article ! (rires) Je pense que depuis quelques années, montrer sa différence et ses goûts devient une fierté. Et en ce qui concerne les motos, vu que les « vieilles » de 30 ou 40 ans sont de nature plus simple que les modernes, elles se prêtent plus à la personnalisation. Moi-même j’ai commencé le custom avec une petite 50cc des années 70 pour cette raison.


Site web : www.panachecustoms.com

Instagram : @panachecustoms

Facebook : Panache Customs

Photographe : @josselin05


 

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