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Aston Martin DB11, une nouvelle icône de la route

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Riche d’un style très British pour le moins unique, Aston Martin a toujours su allier élégance et sportivité. Avec la nouvelle DB11, la marque passe la vitesse supérieure en lançant un modèle qui a bénéficié d’évolutions techniques sans précédent dans l’histoire du constructeur.

Pourtant, la DB11 n’a rien d’une supercar au programme radical et spartiate que laisseraient sous-entendre les données techniques. On est bien ici dans la lignée des GT luxueuses qu’incarne Aston Martin depuis des décennies, mais avec tout de même ce supplément d’âme qu’offre aujourd’hui les possibilités d’intervenir – en roulant – sur la vélocité du véhicule à travers des préréglages identifiés comme Sport et Sport+. L’habitacle est celui d’une vraie 2+2, habillée d’une sellerie quasi sur mesure et pourvue de vrais sièges arrière. S’il fallait insister sur cette générosité de l’espace, Aston Martin a même pensé à des points d’ancrage isofix pour installer en toute sécurité des sièges enfant. De même, sur les dos d’âne, en sortie de garage souterrain ou sur chaussée déformée, oubliez l’appréhension de frotter le bas de caisse : la DB11 se conduit comme n’importe quelle auto contemporaine. D’ailleurs, la GT sait se faire très sage dès lors que la vitesse est stabilisée, puisque la moitié des cylindres – six, tout de même – se mettent en berne et ne sont plus alimentés en essence. Bien sûr, au moindre coup d’accélérateur, le V12 reprend ses droits et la puissance avec. Cet ingénieux procédé qui tend à se caractériser dans les grosses cylindrées a évidemment deux impacts très positifs : la consommation, qui devient tout à fait raisonnable pour ce genre d’autos – moins de 10 l/100 km, sur un trajet Paris – Deauville avec, néanmoins, quelques belles accélérations – et, bien sûr, une émission de CO2 et de particules largement revue à la baisse. Seul bémol : le tableau de bord et la console centrale, avec le GPS, qui font vieillot. Cette carrosserie aurait mérité beaucoup mieux, sans pour autant renier les valeurs anglaises. Jaguar et Land Rover le font très bien.

Elle est aussi à l’aise en ville que rompue à l’épreuve des kilomètres sur route.
Elle est aussi à l’aise en ville que rompue à l’épreuve des kilomètres sur route.

Mercedes, un allié de taille

Et pour ceux qui chercheraient encore plus de singularité, une DB11 Q bénéficie d’un programme de personnalisation très poussé, que la marque propose depuis déjà quelques années. Là encore, on y verra l’allusion à James Bond et au célèbre maître armurier major chargé, notamment, de customiser les Aston Martin de l’agent du MI6. L’arrivée de cette DB11 signe non seulement le renouveau de la gamme avec, dit-on chez Aston Martin, un nouveau modèle prévu chaque année, mais aussi avec l’entrée dans une nouvelle ère économique. La marque, qui appartient aujourd’hui à Prodrive – entreprise fondée par David Richards –, a connu pas moins de sept redressements durant son premier siècle d’existence, mais elle connaît aujourd’hui un certain calme et peut voir l’avenir avec plus de tranquillité, grâce, notamment, à l’ouverture de son capital à Mercedes (5%). 

Elégante et sportive, la DB11 est la nouvelle icône de la route chez Aston Martin.
Elégante et sportive, la DB11 est la nouvelle icône de la route chez Aston Martin.

Une prise de participation qui va au-delà du caractère financier, puisqu’elle se traduit par la mise en place de partenariats technologiques, dont bénéficie d’ailleurs déjà la DB11 sur quelques points de l’aménagement intérieur. Avec son outil industriel hors pair, le constructeur allemand sera sans aucun doute un allié de taille pour le développement de la marque anglaise – on parle aussi de l’arrivée d’un SUV – face au marché sans cesse croissant de ces autos hyperpuissantes. Et pourtant, on ne peut s’empêcher de songer au fait que toutes les grandes marques anglaises de prestige sont désormais sous l’influence, pour ne pas dire le contrôle, des trois géants allemands de l’automobile qui, il faut bien le reconnaître, ont fait main basse sur le secteur du super-luxe… C’est dommage, mais c’est la vie !

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