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The Good Business

The Good Brains : ces patrons d’entreprises brassicoles qui excellent 1/2

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The Good Life vous raconte l'histoire de quatre businessmen à la tête de groupes ou d'entreprises brassicoles qu'ils font rayonner à travers le monde.

Jean-Louis Van de Perre, le président des Brasseurs belges

L’association professionnelle qui rassemble les brasseries belges – près de 200 en 2015, qui représentent plus de 1 500 marques –, mais aussi de grands groupes qui ont leur siège dans le pays, à l’instar d’AB InBev, est l’une des plus anciennes du monde. Et occupe une place de premier ordre dans l’économie belge, comme le souligne son président, Jean-Louis Van de Perre : « La contribution économique du secteur brassicole belge représente 1 % du PIB. Et nos marchés internationaux sont très performants, notamment avec de beaux succès en Chine et en Corée du Sud. » Il faut dire que ce fils et petit-fils de brasseurs à Anvers connaît bien le secteur, puisqu’il est aussi passé par AB InBev… Autre motif de satisfaction pour lui : l’entrée de la tradition de la bière belge au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. « Elle unit Wallons, Bruxellois et Flamands dans la belgitude, souligne Jean-Louis Van de Perre. Les bières, les brasseries et la culture de la bière sont à ce point imbriquées dans la société belge qu’elles sont devenues indissociables de notre identité. » Quand à l’essor des microbrasseries, il s’agit d’un signe positif qui ne peut que renforcer l’image des bières belges : « Nous combinons la qualité, la variété, la tradition et des marques fortes. »

Jean-Louis Van de Perre, président des Brasseurs belges.
Jean-Louis Van de Perre, président des Brasseurs belges. DR

Cees’t Hart, le directeur général de Carlsberg Group

Sa nomination, en 2015, a provoqué un petit séisme : Cees‘t Hart a été le premier dirigeant du groupe Carlsberg à ne pas être danois en 168 ans d’existence de la marque. L’homme, qui a fait l’essentiel de sa carrière chez Unilever, a repris la direction du groupe au moment où les résultats étaient nettement affectés par l’effondrement du rouble en Russie, son plus gros marché. Alors, rien ne va plus au royaume du Danemark ? Même si Carlsberg ne produit que l’équivalent du quart de la production annuelle du géant AB InBev, avec 6 % de parts de marché, il se place tout de même à la troisième place mondiale et risque moins que ses concurrents d’être victime d’un rachat, son principal actionnaire étant une fondation. De plus, le groupe possède deux marques leaders : Carlsberg, bien sûr, mais aussi Tuborg (qui est la marque internationale n°1 en Inde et n°2 en Chine), sans parler de plusieurs marques locales, n°1 dans leurs pays d’origine, que ce soit au Laos, en Norvège ou en France, avec le rachat, en 2008, des Brasseries Kronenbourg qui produisent la 1664.

Cees’t Hart, directeur général de Carlsberg Group.
Cees’t Hart, directeur général de Carlsberg Group. DR

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