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The Good College : un master à Shanghai?

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Quelques conseils - pratiques et judicieux - pour tous ceux qui souhaitent faire leurs études à Shanghai. Mode d'emploi by The Good Life

Alors que 35 000 Chinois font des études en France, 10 000 Français suivent un cursus, très souvent un master, dans les universités chinoises. Parmi eux, 3 000 séjournent à Shanghai. S’il est fréquent qu’un bachelier entre en fac dans un autre pays d’Europe, ou même aux États-Unis, il est rarissime qu’il choisisse de démarrer ses études à Shanghai. La plupart des étudiants présents sont donc là pour six mois, un ou deux ans dans le cadre de programmes d’échanges et de doubles diplômes organisés par leur école ou leur université française.

Révision rigoureuse dans une salle d’étude.
Révision rigoureuse dans une salle d’étude. Olivia Martin-McGuire

Partenariats, quelques idées

Il existe un master dans chaque discipline : l’université Tongji a ainsi des accords avec ParisTech, l’Institut d’urbanisme de Lyon, l’école nationale supérieure d’architecture de Strasbourg (Ensas), l’ESCP Europe et l’Audencia Business School ; l’Université normale de la Chine de l’Est, avec les quatre Écoles normales supérieures et avec l’université Paris‑Dauphine ; l’université Jiao Tong (SJTU), avec les Écoles centrales, les écoles des mines et l’ESCP Europe (sans compter l’école d’ingénieurs SJTU‑ParisTech, présente sur le campus, dont les cours sont en français) ; l’université Fudan, avec Sciences‑po, l’ESSCA, l’université Panthéon‑Sorbonne… Pour sa part, la business school SKEMA propose à ses étudiants de séjourner sur son campus de Suzhou, à une centaine de kilomètres de Shanghai.

Le campus de l’université de Fudan est le favori par les étudiants de Sciences-po
Le campus de l’université de Fudan est le favori par les étudiants de Sciences-po Olivia Martin-McGuire

A Shanghai, des masters English only

A cette liste de partenariats, loin d’être exhaustive, s’ajoutent les formations diplômantes (en particulier des masters) dispensées en anglais par les universités de Shanghai, dans des domaines qui vont du mandarin à l’aéronautique. Pour y accéder, il faut se porter candidat sur le site du China’s University and College Admission System (Cucas, frais de scolarité de 7 000 à 14 000 € par an) et examiner les bourses proposées du côté chinois et les possibilités d’hébergement en résidence universitaire (de 250 à 500 € par mois).

Moment « détente » en salle d’étude…
Moment « détente » en salle d’étude… Olivia Martin-McGuire

Nos tips pour un master en Chine

Pour ceux qui ne sont pas franco‑chinois ou qui n’ont pas étudié le chinois à Langues O, séjourner six mois ou un an à Shanghai ne suffit cependant pas pour apprendre la langue. Il faut ajouter à ses études en sciences, finance ou urbanisme… 400 heures de cours (plus 400 à domicile) pour acquérir un niveau « intermédiaire ». Seuls les étudiants qui restent en Chine après leur diplôme ou qui ont un(e) petit(e) ami(e) chinois(e) ont donc l’espoir de devenir de vrais cadres multiculturels. Le guide édité par le consulat de Shanghai, « Le Milu, étudiants et jeunes actifs » offre un panorama complet des exigences et des formalités pour étudier à Shanghai. 

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