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Adélaïde, cité sous influence(s)
Adélaïde, cité sous influence(s)
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The Good Business

Adélaïde, cité sous influence(s)

The Good Business

Cinquième ville d'Australie avec 1,3 million d'habitants, Adélaide s’est construite grâce à l’apport de migrants venus du monde entier. Cosmopolite, la capitale de la South Australia dévoile mélanges et contrastes. Une diversité rare pour une si petite agglomération. Découvrez la ville où le monde se retrouve !

Origines non contrôlées

L’histoire de l’Australie est connue : l’île, inhospitalière, servait de prison naturelle aux ennemis de l’empire britannique. Toute l’île ? Pas tout à fait… Le sud devient dès 1836 la première – et la seule ! – colonie de la Couronne peuplée d’hommes libres.

Des free settlers qui développent Adélaïde comme ils l’entendent, donnant ainsi sa véritable identité à la ville : une cité de libres-penseurs.

Les Britanniques ont ensuite accueilli des Allemands, puis d’autres Européens, et aujourd’hui nombre d’Asiatiques et d’Indonésiens. En apportant sa culture et ses idées, chacun a contribué à façonner l’identité de la ville.

La communauté asiatique, très présente à Adélaïde, a son propre quartier avec une « porte » comme celles que l’on retrouve à Los Angeles notamment.
La communauté asiatique, très présente à Adélaïde, a son propre quartier avec une « porte » comme celles que l’on retrouve à Los Angeles notamment. Julien Chassagne

Aujourd’hui encore, la capitale du sud se transforme, avec l’ouverture prochaine d’un nouvel hôpital et l’agrandissement du Convention Centre, entre autres. En avril dernier, le français DCNS a obtenu le contrat de vente de douze sous-marins au gouvernement australien. Des submersibles ultra-modernes qui seront fabriqués à Adélaïde, connue pour son chantier naval. Un coup de projecteur bienvenu pour la capitale de l’Australie-Méridionale, cinquième ville du pays.

Le monde comme source d’inspiration

Le cœur de la ville est sans conteste le Central Market ! Des halles à l’européenne où des Croates croisent des Lettons et où les étales de fruits asiatiques ne sont jamais très loin des fromages français ou italiens. Si l’on exclut les quelques vendeurs de viande de crocodile, les produits qui flattent les stéréotypes sur la population locale s’y font discrets.

Au Central Market, rien ne laisse penser que l’on se trouve dans la cinquième ville d’Australie : étalages rustiques, produits frais venus du monde entier et brouhaha très latin forment le cœur de la ville.
Au Central Market, rien ne laisse penser que l’on se trouve dans la cinquième ville d’Australie : étalages rustiques, produits frais venus du monde entier et brouhaha très latin forment le cœur de la ville. Julien Chassagne

Objet vinicole non identifié

Si au marché, l’impression d’une ville multiculturelle saute aux yeux, c’est aussi le cas lorsque l’on s’intéresse au business le plus important de la région. L’Australie-Méridionale est connue pour ses vins. A moins de 15 minutes du centre-ville seulement, on trouve les vignobles de Penfolds. Les noms des cépages sont familiers : cabernet-sauvignon, riesling, pinot noir… Des plants importés par les premiers settlers au XIXe siècle. Mieux encore, la grappe la plus iconique du pays n’a même pas d’origine précise. Le shiraz aurait, pour certains, des racines iraniennes, quand pour d’autres il serait né de croisements entre différentes variétés du sud de la France.

Si à tout cela on ajoute un gouverneur vietnamien arrivé par bateau, des quartiers chinois et italiens comme on en trouve dans des villes beaucoup plus épaisses, et des vélos à l’européenne un peu partout, Adélaïde gagne haut la main son statut de ville mondialisée. Cerise sur l’Anzac, le Jacaranda, arbre symbole de la ville, est sud-africain…

Architecture, l’art du contraste

Cultiver sa différence semble être le mot d’ordre de la ville… Sa silhouette donne la sensation que chacun a construit comme il le voulait, où il le voulait. Briques rouges, Bauhaus, bâtisses victoriennes, buildings de verre et d’acier, églises centenaires… Tous les styles s’embrassent sans pudeur, du centre d’affaires aux quartiers périphériques.

Art contemporain, musée flambant neuf et librairie centenaire composent un tableau de contrastes complété par un building moderne en fond de toile.
Art contemporain, musée flambant neuf et librairie centenaire composent un tableau de contrastes complété par un building moderne en fond de toile. Julien Chassagne

Dans certains suburbs, il suffit de tourner la tête pour changer de décor de façon radicale. Par exemple, à Glenelg, au sud de la ville, on trouve d’un côté le town hall, ancien cœur d’Adélaïde, avec sa place ensoleillée, son tramway et ses palmiers qui rappellent les petites cours qui bordent Les Ramblas de Barcelone. Et de l’autre, une immense jetée et une plage bordée de pins comme on en trouve sur la côte atlantique, en France. Un brassage qui s’est propagé partout en ville, des bâtisses aux allures hollywoodiennes du suburb d’Unley aux maisons victoriennes des quartiers nord…

A Glenelg, le Town Hall, terminal du tramway et ancienne mairie de la ville, est voisin d’un parc aquatique et d’un complexe immobilier très floridien. Un joyeux fouilli très organisé !
A Glenelg, le Town Hall, terminal du tramway et ancienne mairie de la ville, est voisin d’un parc aquatique et d’un complexe immobilier très floridien. Un joyeux fouilli très organisé ! Julien Chassagne

Y aller

Qatar Airways – avec une escale à Doha

  • En business class : 4279,96€
  • En classe économique : 1248,40€

Avec à sa disposition des Boeing 777, Airbus A350 et Airbus A380, Qatar Airways est la compagnie idéale pour assurer le (très) long voyage vers Adelaïde, sa nouvelle destination en Australie. Les business classes des A350 et A380 sont impressionnantes. Lumières adaptées au jet lag, sièges à l’ergonomie parfaite et service impeccable permettent d’apprécier plus encore la cuisine délicate servie à la demande. Les spécialités libanaises et indiennes sont les meilleures.

The Good Spots

  • Pour le déjeuner : Le Penfolds Magill Estate Restaurant. Un Chardonnay local, quelques huîtres, une belle pièce de bœuf et le décalage horaire n’existe plus.
  • Pour le dîner : Le Henry Austin. Coincé dans une rue aux faux airs de Brooklyn, le chef ne propose ni carte ni menu. Le programme change tous les jours au gré des livraisons de produits frais reçus par l’établissement, et vous le découvrez au fur et à mesure du repas.
  • Pour sortir : Le 2KW. Un rooftop bar ultra-trendy, plein à craquer de trentenaires en afterwork qui commandent bière sur bière.
  • Pour la nuit :

– Le Hilton Adelaïde : Classique, il est en plein cœur de la ville, près du Central Market ;

– Le Mount Lofty House : Un bel établissement au charme rétro, posé sur le sommet du Mount Lofty, à 20 minutes du centre-ville. Pour qu’une nuit là-bas vaille vraiment le coup, il faut demander une chambre avec vue…  

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