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Salon privé
Salon à chaque étage. Petit espace privatif aussi souhaitable que chez soi. Sérénité. Le soin apporté au bien-être des usagers comme des visiteurs est troublant. Ce n’est finalement pas un luxe. Le liège des paravents ? Imparable pour l’acoustique.
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The Good Business

Kwerk, Le boutique hôtel du bureau

The Good Business

En septembre, quand l’architecte-designer sud-africain Albert Angel et son associé, l’entrepreneur franco-britannique Lawrence Knights, inaugureront Kwerk Bienfaisance, ils ouvriront les portes d’une nouvelle ère pour l'immobilier de bureaux. Jusqu’ici, le bien-être au travail était un épiphénomène. Ici, c’est devenu la norme sur cinq étages en plein Triangle d'or des affaires parisien (VIIIe).

L’architecte Albert Angel imaginerait bien ici une avocate et un artiste travaillant dans le même lieu, avec l’opportunité de se croiser. Dans un élégant salon comme à chaque étage, dans le lobby où on a envie de rester voire en séance de méditation dans le centre de « wellness » juste à côté. Démiurge tranquille, l’architecte a conditionné toutes sortes de scénarios souhaitables à l’échelle d’un immeuble de bureau. Tout l’univers de Kwerk est précisément équipé pour devenir vivant. Qu’on soit à Paris deux jours par semaine ou que l’on travaille dans une société qui y a élu domicile. Elle y bénéficiera de services optimisés dans une ambiance digne d’un boutique-hôtel.

Tout a été étudié ici en pensant au bien-être du travailleur, nomade ou enraciné. L’architecture intérieure de Kwerk Bienfaisance, suivant la première réalisation de Kwerk Boulogne, suggère le décloisonnement tout en permettant facilement de délimiter des espaces plus privatifs. Les idées d’Albert Angel et Lawrence Knights sont sédimentées de leurs expériences de techno-trotters sur plusieurs continents. Albert Angel, dont le studio est basé à New York, conçoit des hôtels et des condominiums haut de gamme en Afrique et dans l’océan indien. Avec Lawrence Knights, faire fabriquer sur mesure le mobilier de leurs projets entre Bali et Java les a familiarisé avec le co-working, Le bureau en partage, ils connaissent.

A New York ou ailleurs, ils ont eu besoin de lieux flexibles, suivant la taille de l’équipe de leur projet en cours. « Notre rêve (en passe d’être réalisé) était de monter une chaîne d’hôtels. Nous nous sommes dit pourquoi ne pas monter des lieux semblables à ce que nous recherchons, des lieux pour des nomades numériques ou pour qui recherche des bureaux cumulant l’aspect communautaire avec un haut niveau de services ? » Eux qui adorent Bali se souviennent d’avoir travaillé dans les halls d’hôtels ou pâti des connections hasardeuses de villas de location. Pour Lawrence Knights, « le co-working est la nouvelle frontière du design ». Il le conçoit comme un environnement de travail ou la fonction est complètement repensée. Pour lui, il est temps de mettre fin à l’organisation de l’espace reflétant l’organigramme hiérarchisé de l’entreprise.

Communauté, bien-être, et si plus environnement plus fluide signifiait plus stimulant ? A écouter Lawrence Knights, le génie du co-working est d’avoir su tirer parti de ce qui peut phosphorer entre les gens qui sont bien ensemble. L’idée de Kwerk tient finalement en peu de mots ; des bureaux créatifs, flexibles, très inspirant et avec tout ce qu’il faut d’avance pour les gérer. C’est déjà énorme sans qu’on ait à s’occuper de rien d’autre que de venir s’installer.

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