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Art contemporain : l'exposition Moma à Paris à la Fondation Louis Vuitton. En photo : Human/need/desire, Bruce nauman,1983.
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Culture

Art contemporain : 5 expos à retenir cet automne

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Nauman, Kapoor, Kusama, Calder, JonOne... Retrouvez ces expos qui n’en finissent pas de nous interpeller de Paris à Los Angeles.

The Good Life a sélectionné 5 expositions d’art contemporain du moment. Tour d’horizon.

  • Paris, le MoMA chez Vuitton
    Pour célébrer ses 3 ans, la fondation Louis Vuitton « s’offre » 200 œuvres clés de l’histoire de l’art, extraites des collections du MoMA et prêtées par les 6 départements du musée new-yorkais le temps de son redéploiement (sous la houlette de Jean Nouvel). Qu’est-ce qu’« Etre moderne » ? Telle est la question que pose cette exposition qui démarre avec Les Baigneurs de Paul Cézanne (1885) et s’achève, 130 ans plus tard, avec une œuvre de Rirkrit Tiravanija. Le parcours se nourrit de télescopage entre le passé et le futur, et établit un dialogue constant entre toutes les disciplines. Cet accrochage, ponctué de surprises, comme le premier film de Mickey, daté de 1928, ou les émojis de Shigetaka Kurita, permet aussi de revisiter l’architecture de Frank Gehry, les structures géométriques de Sol LeWitt, ou encore les saisissants film stills de Cindy Sherman.
Art contemporain : l’exposition Moma à Paris à la Fondation Louis Vuitton. En photo : Human/need/desire, Bruce nauman,1983.
Art contemporain : l’exposition Moma à Paris à la Fondation Louis Vuitton. En photo : Human/need/desire, Bruce nauman,1983. The Museum of Modern Art

Etre moderne : le MoMA à Paris
Fondation Louis Vuitton, jusqu’au 5 mars
www.fondationlouisvuitton.fr

 

  • Saint-Etienne, carte blanche à Anish Kapoor
    Le musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, qui fête ses 30 ans, a choisi de célébrer son anniversaire avec Anish Kapoor. Le sculpteur britannique y présente de nombreuses œuvres inédites, dont une installation couleur rouge sang qui occupe toute la salle centrale du musée. Intitulée My Red Homeland, cette pièce monumentale fera-t-elle autant sensation que le Vagin de la reine, créé pour le château de Versailles en 2015 ?
My Red Homeland, Anish Kapoor, 2003.
My Red Homeland, Anish Kapoor, 2003. Anish Kapoor / ADAGP

Anish Kapoor
MAMC, 
jusqu’au 1er avril
www.mam-st-etienne.fr

 

  • Los Angeles, Yayoi Kusama explore l’infini
    Environnements kaléidoscopiques, peintures, sculptures, dessins… C’est tout l’univers de Yayoi Kusama, du début des années 50 jusqu’à nos jours, que le musée californien présente. Immergé dans des installations tapissées de miroirs ou de pois rouges se reflétant à l’infini, le visiteur, confronté à la mise en abyme de sa propre image, perd tout repère. Spectaculaire.
Infinity Mirror Room-Phalli’s Field, Yayoi Kusama, 1965.
Infinity Mirror Room-Phalli’s Field, Yayoi Kusama, 1965.

Yayoi Kusama : Infinity Mirrors
The Broad, 
jusqu’au 1er janvier
www.thebroad.org

 

  • Le François (Martinique), retour aux racines
    Avant 1987, John Perello tague son pseudo, Jon156, sur toutes les rames du métro new-yorkais. Après 1987, il s’installe à Paris, se baptise JonOne et nourrit sa technique, issue du monde de la rue, en puisant dans l’histoire de l’art : il cite Ben plutôt que Keith Haring, s’inspire de la gestuelle de Pollock et des couleurs de Matisse ou de Kandinsky. Aujourd’hui, JonOne est une star de l’art urbain, décoré de la Légion d’honneur et exposé à l’Assemblée nationale. Cette rétrospective retrace le parcours d’un artiste qui se définit comme « un peintre graffiti expressionniste abstrait ».

Stay Down Come Up, de JonOne, 2017.

JonOne, Retour en terre caribéenne
Fondation Clément, jusqu’au 3 janvier.
www.fondation-clement.org

  • Lyon, la Biennale en 3 spots
    Emma Lavigne, directrice du centre Pompidou-Metz, a puisé dans la poésie de Baudelaire et la pensée de Zygmunt Bauman pour imaginer une Biennale en apesanteur. L’événement s’articule autour de Mondes flottants, conçus par 75 artistes de générations et de nationalités différentes, dans trois lieux. Au MAC, le paysage du Brésilien Ernesto Neto accueille, dans sa texture en Lycra, une sculpture de Jean Arp et un mobile de Calder. A La Sucrière, de nombreux plasticiens ont envahi les 7000 m2 de cette ancienne usine. Parmi eux, l’Américain Doug Aitken, qui a creusé, dans le béton, un cratère empli d’un liquide laiteux, dans lequel des gouttes tombant une à une produisent un concert entêtant. Enfin, place Antonin-Poncet, le Radome de Buckminster-Fuller héberge l’œuvre de Céleste Boursier-Mougenot, sorte de piscine bleutée accueillant des bols tibétains qui carillonnent lorsqu’ils s’entrechoquent.
31 Janvier, mobile d’Alexander Calder, 1950.
31 Janvier, mobile d’Alexander Calder, 1950.

La Biennale de Lyon, jusqu’au 7 janvier
www.labiennaledelyon.com

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