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« Tatouages, Yokohama », de Kishin Shinoyama
« Tatouages, Yokohama », de Kishin Shinoyama (1974).
melanie

Culture

Art contemporain : 6 expos à ne pas manquer en France cet été

Culture

The Good Life a sélectionné 6 expos d'art contemporain qu’il faut voir en France cet été. Découvrez-les entre images troublantes et déconcertantes à Arles, chroniques gitanes à Toulon, et...

Top 6 des expositions d’art contemporain en France by The Good Life 


1. Arles – Qui es‑tu ? toi, moi‑même ?

Inauguré avec Lucien Clergue, en 2014, c’est là le troisième volet d’un cycle organisé par le musée Réattu pour (re)découvrir une incroyable collection photographique. Rencontres à Réattu permettra surtout de se rendre compte de l’incroyable intelligence avec laquelle ce fonds absolument unique a été réuni, et ce dès 1965. En choisissant cette année comme fil conducteur la question du portrait, Les Rencontres de la collection du Réattu, s’interrogent sur le rapport entre artiste et modèle et, au‑delà, sur ce mélange de fascination et de répulsion que l’homme nourrit face à sa propre image. Troublant et déconcertant.

« Tatouages, Yokohama », de Kishin Shinoyama (1974).
« Tatouages, Yokohama », de Kishin Shinoyama (1974). Kishin Shinoyama

Rencontres à Réattu
Musée Réattu – musée des Beaux-Arts d’Arles
Jusqu’au 7 janvier 2018.

www.museereattu.arles.fr

2. Le Cannet – Bonnard/Vuillard, match au sommet
A ma droite : Misia, effondrée dans une bergère, brossée dans des teintes d’or exténué par Vuillard. A ma gauche : Marthe, accroupie dans son tub, offrant la pâleur rosée de sa chair au pinceau amoureux de Bonnard. Réunissez ces deux chefs-d’œuvre et des dizaines d’autres pour un match Bonnard/Vuillard et l’exposition la plus irrésistible de la saison. Après le musée d’Orsay, l’exceptionnelle collection des Marcie-Rivière fait villégiature au musée Bonnard. On lâche sa serviette de bain et on rapplique au galop !

« Nu accroupi au tub », de Pierre Bonnard (1918).
« Nu accroupi au tub », de Pierre Bonnard (1918). Musée d'Orsay distribution RMN - Patrice Schmidt

Bonnard/Vuillard, la Collection de Zeïneb & Jean-Pierre Marcie-Rivière
Musée Bonnard
Jusqu’au 17 septembre.
www.museebonnard.fr


3. Monaco – Le bestiaire contemporain géant de Philippe Pasqua

Après Damien Hirst en 2010, Mark Dion en 2011 et Marc Quinn en 2012, le Musée océanographique de Monaco renoue avec l’art contemporain en confiant, cette année, une carte blanche au peintre et sculpteur Philippe Pasqua. Douze œuvres monumentales, dont sept réalisations inédites, investissent les lieux dans leur totalité. Du parvis à la terrasse panoramique, en passant par la falaise du Rocher, attendez‑vous à croiser un requin géant en Inox, une tortue XXL en bronze poli ou encore trois gros oursins en acier.

« Who should be scared ? », l’art contemporain de Philippe Pasqua (2016).
« Who should be scared ? », l’art contemporain de Philippe Pasqua (2016). Courtesy of Philippe Pasqua & Galerie RX

Bordeline, Philippe Pasqua
Musée océanographique
Jusqu’au 30 septembre.
www.oceano.mc

4. Montpellier – Génial Gedney
Parmi le bataillon génial des photographes de rue américains des années 1960-1970, William Gedney (1932‑1989) fait figure d’inconnu. Et on se demande bien pourquoi lorsqu’on découvre ses images veloutées qui jettent un voile de sensualité sur les univers les plus taciturnes – la vie aux champs, dans le fin fond du Kentuky – comme les plus exaltés – la jeunesse hippie de San Francisco. Spécialiste de la photographie américaine, Gilles Mora est allé jusqu’à l’université de Durham, en Caroline du Nord, pour mettre la main sur les archives de Gedney et nous offrir une rétrospective impeccable.

« San Francisco, December 1975, Gay Rally », de Willliam Gedney.
« San Francisco, December 1975, Gay Rally », de Willliam Gedney. Duke University

William Gedney, Only the Lonely
Pavillon populaire
Du 28 juin au 17 septembre.
www.montpellier.fr

5. Saint-Tropez – Georges Braque au miroir d’Henri Laurens

Picasso et Giacometti, Gauguin et Van Gogh, Man Ray et Duchamp… les histoires d’amitié entre artistes sont célèbres. Celle qui a fructifié entre Georges Braque et Henri Laurens l’est moins. Elle a pourtant lié le peintre et le sculpteur durant des décennies, suscité entre eux un dialogue incessant et engendré des influences réciproques. Braque initie Laurens au cubisme, avant que tous deux n’opèrent un retour au classicisme après guerre, et bifurquent vers des lignes plus sinueuses dans les années 60. Près de 70 œuvres attestent de cette complicité.

« Tête de femme », d'Henri Laurens« Tête de femme », d’Henri Laurens.Georges Braque et Henri Laurens. Quarante années d’amitié
Musée de l’Annonciade
Jusqu’au 8 octobre.
www.saint-tropez.fr

 

6. Toulon – Chroniques gitanes
Mathieu Pernot travaille sur diverses communautés tsiganes d’Europe depuis une vingtaine d’années. Il a rencontré les premières à Arles, alors qu’il était encore étudiant à l’École nationale de photographie. Au fil des ans, il a réuni des photographies de familles entières avec qui il a noué des liens très fort, multipliant les portraits, mais réunissant aussi des enregistrements sonores, des documents d’archives, qui se prêtent aujourd’hui à une vaste exposition. Elle se présente sous la forme d’installations qui établissent un récit protéiforme, juste et vibrant.
Mathieu Pernot, Survivances
Hôtel des arts
Du 8 juillet au 1er octobre.
www.hdatoulon.fr

 

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