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« Bolshevik », de Boris Mikhailovich Kustodiev
« Bolshevik », de Boris Mikhailovich Kustodiev, 1920. Huile sur toile. 101 x 140.5 cm. State Tretyakov Gallery Photo.
melanie

Culture

Arts classique et moderne : les expositions du moment

Culture

De Paris à Washington, les musées nous enchantent avec des chefs-d'œuvre dont on ne se lasse pas. Classic but chic.

The Good Life a sélectionné cinq expositions autour du monde, pour redécouvrir les géants des arts modernes et classiques.

Paris – Rodin sous toutes ses formes

Cent ans après sa mort, Auguste Rodin, le plus grand sculpteur de son temps, continue de fasciner, et son œuvre protéiforme, d’une richesse inouïe, reste une source inépuisable d’interprétations et d’inspiration pour nombre d’artistes. Plus qu’une rétrospective, l’exposition du Grand Palais, événement phare du centenaire, explore tous les aspects de son art, depuis les iconiques Baiser, Homme qui marche, ou Penseur, jusqu’aux plus secrètes études dessinées ou réalisées par centaines. De nombreuses aquarelles et photographies accompagnent également les plâtres, bronzes et marbres de l’artiste démiurge, bientôt incarné sur les écrans par Vincent Lindon, devant la caméra de Jacques Doillon.

« Le Penseur », Auguste Rodin, 1904.
« Le Penseur », Auguste Rodin, 1904. Musée Rodin

Rodin. L’Exposition du centenaire
Galeries nationales du Grand Palais
Du 22 mars au 31 juillet.

www.rodin100.org

 

Londres – L’art et la révolution

En 1917, la Russie tsariste basculait dans une ère politique nouvelle, et avec elle toute la création artistique de l’époque. Durant quinze ans, Malevitch, Chagall, Kandinsky ou Tatline révolutionnent les formes esthétiques, jusqu’à ce que Staline mette un terme à cette avant-garde subversive. Ce sont ces années que la Royal Academy met en lumière avec plus de 200 peintures, sculptures, affiches, films et objets de la toute nouvelle Union soviétique, jusqu’à l’émergence du réalisme socialiste. Une intense créativité évoquée dans des sections thématiques – l’homme et la machine, le destin des paysans, le monde nouveau, la Russie éternelle… – et la reconstitution à l’identique de l’exposition des œuvres de Malevitch au Musée russe de Léningrad, en 1932.

« Bolshevik », Boris Mikhailovich Kustodiev, 1920.
« Bolshevik », Boris Mikhailovich Kustodiev, 1920. State Tretyakov Gallery.

Revolution : Russian Art 1917-1932
The Royal Academy of Arts
Jusqu’au 17 avril.

www.royalacademy.org.uk

Washington – La jeunesse de l’impressionnisme

Troisième et dernière étape de l’exposition conçue avec le musée d’Orsay et le musée Fabre de Montpellier, la rétrospective Bazille s’installe à Washington. Fauché trop tôt, à l’âge de 28 ans, lors de la guerre de 1870, Bazille aura pourtant compté comme l’un des représentants les plus prometteurs d’une école de peinture qui allait donner naissance à l’impressionnisme. Confrontée à des œuvres de ses contemporains – Delacroix, Courbet, Manet, Monet, Renoir, Cézanne –, sa courte carrière apparaît dans son contexte et sa singularité. Artiste original, moderne et ambitieux, Bazille capte la lumière, renouvelle les sujets, observe ses contemporains et restitue la réalité sans concessions.

« La Réunion de famille », Frédéric Bazille, 1867.
« La Réunion de famille », Frédéric Bazille, 1867. Patrice Schmidt - Musée d'Orsay - RMN

Frédéric Bazille and the Birth of Impressionism
National Gallery of Arts
Du 9 avril au 9 juillet.

www.nga.gov

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